Un drôle de coco disais-je, la bonne soixantaine, mince comme un fil, un rien dégingandé, aimant certainement la bière et le reste. Vivant au Mexique depuis 40 ans et marié, maqué, ( on s'en fiche) avec une mexicaine charmante et régnant sur une magnifique propriété plantée de cocotiers et d'arbre fruitiers. C'est dans ce havre de paix que nous nous sommes arrêtés 3 jours. Quand on lui demande s'il a de la bière ou des apéros, il répond qu'il a tout bu et si l'on veut manger, il dit qu'il a pas trop envie et que sa femme ne sait pas cuisiner. Mais très sympa, plein d'humour et serviable.
C'est quand même sur ces indications que nous sommes allés à la “bouche du ciel” un passage de mer rejoignant la lagune. Malgré la chaleur, la végétation reste luxuriante.
Puis le jour d'après visite d'un centre de protection des tortues.
Dans ce centre, les opérateurs récupèrent les œufs de tortues que ces dernières enterrent dans le sol la nuit, (environ 70 par tortues). Ces œufs sont ensuite ré-enterrés dans un endroit à l'abri des prédateurs. Et 45 jour plus tard les petites tortues cassent leur coquilles et remontent à la surface. Elles sont alors récupérées par le personnel qui tous les 2 ou 3 jours en relâche sur le sable par centaines.
Nous avons eu la chance d'assister à un de ces lâchers et c'est super impressionnant de voir tous ces bébés tortues âgés de 1 à 2 jours essayer de regagner la mer. Ils ne les lâchent pas directement dans l'eau mais à environ 5 mètres pour qu'elles puissent “s'imprégner” de l'endroit et y revenir entre 5 à 8 ans plus tard. Sur les 200 bébés relâchés ce soir là, seuls 1 ou 2 reviendront; les autres étant victimes de tous les prédateurs rencontrés au cour de leurs pérégrinations.
Prêtent pour la grande aventure
Allez, allez on y va
on se dépêche
Les petites dernières sous le soleil couchant
Nous quittons Puerto Arista pour remonter la côte du Pacifique sur 500 km. La chaleur devient très difficilement supportable apportée par un vent du nord (eh oui) de plus en plus violent et la végétation elle de plus en plus sèche. Nous traversons alors une zone d'éoliennes s’étendant sur plus de 10 km et en comportant plusieurs milliers. Incroyable cette forêt discontinue de moulins géants.
Et quand je pense que chez nous c'est la révolution chaque fois que l'on veut en “planter” une, ça laisse rêveur. Le soir bivouac dans un camp de surfeurs sans aucun de ceux-ci, c'est pas la saison, tenu par une communauté. Soirée sympa à nouveau seul au monde. Dès la nuit tombée le vent rend la chaleur supportable.
On continue de remonter la côte pour atterrir finalement à Zipolite dans un rancho luxueux situé à distance de la plage, conséquence pas de vent et une chaleur humide. La piscine et les douches multiples nous rendent le coin supportable si bien que nous y passons 2 nuits. (De trop me dit ma belle). Comme je tiens quand même à passer quelques jours de plages à glander je la convainc avec la promesse d'aller à l'hôtel. Nous allons trouver notre bonheur à San Agustinillo, petit bled charmant, bien loin des grandes stations où nous allons passer 3 jours super agréables. Au programme, course le matin sur la plage, petites bouffes et lectures avec comme point d'orgue une sortie en bateau pour aller voir des dauphins et les tortues.
Qu'est ce que tu fais là toi
Encore un, mais c'est si beau
Noël se prépare partout
jusqu'à 22 heures de copulation, eh oui....
Tu m'attends toi, STP
Les 22 heures lui ont pas suffit, encore des caresses